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Arcueil, au cœur du projet de territoire du Grand-Orly Seine Bièvre

  • Sophie Lericq
  • 28 déc. 2021
  • 2 min de lecture

ANC n° 308 - Octobre 2020

«C’est pas nous, c’est l’agglo!» Cette phrase est dite et répétée depuis longtemps

dans les réunions publiques. Au sein de notre groupe, nous trouvons cela dommage, car nous croyons en la coopération des villes, à la mutualisation et en l’intelligence collective.


Qu’est-ce que le territoire Grand-Orly-Seine Bièvre – GOSB? C’est le résultat en 2016 de la fusion de plusieurs communautés d’agglomérations, de 24 villes et il représente 705 000 habitants. C’est aussi un projet ambitieux voté en 2019 visant à s’engager autour de 4 exigences: combattre le réchauffement climatique, garantir la qualité de vie pour tous, s’affirmer dans la métropole du Grand Paris et anticiper les évolutions de la ville en particulier en termes de mobilités.


Dans ce projet, chaque ville doit prendre sa part et adhérer au principe de solidarité, dans un souci permanent de cohérence, transparence et résilience: il s’agit en particulier d’élaborer un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, de promouvoir une économie non délocalisable et solidaire, d’améliorer la performance énergétique du bâti, de renforcer la formation et l’insertion et l’emploi des habitants et des jeunes notamment, de renforcer le

maillage de transports en commun et les mobilités douces ou encore de promouvoir

le mieux manger.


Au quotidien, le GOSB agit déjà dans notre ville pour les aménagements de voiries, la gestion des déchets, l’éclairage public et la gestion de l’eau... Encore plus concrètement, c’est la Valouette, Anis Gras - le lieu de l’autre, le conservatoire, le soutien financier d’associations arcueillaises, l’accompagnement des entreprises dans les aides mobilisables pendant la crise sanitaire, la Maison de l’environnement, etc.


Notre groupe est convaincu de l’intérêt d’un projet de territoire fort et utile. Ainsi, Sophie Labrousse, vice-présidente du Territoire est en charge de la politique de la ville (les quartiers prioritaires) et du renouvellement urbain –comme l’opération de rénovation reconstruction au Chaperon Vert. Cette délégation porte l’enjeu de penser de nouvelles formes de mobilisation et d’actions afin de renforcer la cohésion locale par l’implantation de tiers

lieu ou le développement d’offres commerciales et économiques.


Des combats devront être menés notamment pour garantir des moyens financiers de l’État. S’il prend sa part, un projet peut se construire avec, en son cœur, les habitants et acteurs de nos villes. Pour cela, nous devrons, comme nous l’amorçons actuellement au sein de notre ville, changer nos façons de travailler pour favoriser la coopération et l’innovation; ainsi,un

formidable champ des possibles s’ouvre à nous.



 
 
 

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