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Faire mémoire et lutter contre les extrêmismes

  • Sophie Lericq
  • 28 déc. 2021
  • 2 min de lecture

ANC n° 319 novembre 2021


Le devoir de mémoire s’est invité dans les débats de notre dernier Conseil Municipal, autour de la reconnaissance de la France dans les massacres du 17 octobre 1961 et de la commémoration de cette date dans notre ville. Nous sommes particulièrement attachés à la reconnaissance de ce massacre colonial et à l’idée de le marquer par un évènement républicain, que d’autres villes commémorent d’ailleurs depuis plusieurs années.


Sur le fond, il n’y a donc pas de problème pour notre groupe. Toutefois, sur la forme, nous redoutons toujours les approximations et les amalgames que de tels débats peuvent susciter. Et plus que jamais, nous estimons qu’il faut les combattre. L’actualité médiatique offre bien trop de place aux obscures révisions de l’Histoire par Eric Zemmour. Martelés et commentés toute la journée, ses propos nauséabonds sont dangereux.


Face à cela, nous sommes mobilisés et debout contre l’extrême droite et les faussaires de l’Histoire, que nous ne laisserons pas passer.


Face à cela, nous revendiquons aussi des partenariats et un travail avec les écoles et le collège de notre ville, afin de donner plus encore aux commémorations leur sens le plus ultime, celui de la transmission.


Notre groupe est toujours présent à tous ces instants de souvenirs républicains. A la fois, pour honorer la mémoire des victimes de guerre mais aussi pour rappeler que des femmes et des hommes ont su, à travers l’Histoire, se rassembler, combattre toutes les formes de fascisme ou d’entraves à nos libertés et faire battre dans les coeurs et dans les têtes nos belles valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.



Pour Anne-Marie...


Arcueil vient de perdre une de ses personnalités.

Anne-Marie comptait pour de nombreux Arcueillais qui savaient pouvoir compter sur elle. Elle avançait depuis tant d’année dans la vie municipale avec cœur et empathie.

Nous avons appris à travailler ensemble. Bien sûr nous n’étions pas toujours d’accord, mais nous étions toujours du même côté.

Les plus jeunes de notre collectif ont découvert Anne-Marie pendant la campagne 2020 et le premier confinement, lorsque nous avons monté en quelques jours l’opération en soutien aux familles des hôtels sociaux.

Alors, comme toutes celles et ceux de notre groupe qui ont travaillé depuis plusieurs années avec elle, nous sommes terriblement peinés.

Notre peine accompagne en ces jours de deuil et d’absence ses enfants, sa famille et ses proches.




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