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L’égalité comme boussole en 2021!

  • Sophie Lericq
  • 28 déc. 2021
  • 2 min de lecture

ANC n° 311 février 2021


L’aspiration à une égalité réelle assise sur des principes d’inclusion de tout·e·s, quels que soient les origines, le sexe ou l’âge, doit être le cœur de tout contrat social.

L’engagement de notre groupe et de notre collectif «Réinventons Arcueil ensemble» s’inscrit dans ces combats menés par Olympe de Gouges, Jean Jaurès, Gisèle Halimi, comme de nombreux citoyen·ne·s au quotidien.


L’essence du combat féministe est la revendication qu’aucune différence de traitement n’est acceptable sur la simple base d’une différence physique et que les dominations sociales, sexuelles, territoriales, doivent être combattues. Toutes les politiques publiques locales doivent aujourd’hui s’en emparer.


La loi pour l’égalité réelle de 2014 invite les collectivités à mettre en œuvre des actions en matière d’égalité et à les présenter en conseil municipal, comme ce fut le cas le 21 janvier dernier. À Arcueil, des actions sont engagées dans ce sens: actions de sensibilisation et de formation, éducation à l’égalité en milieu scolaire, lutte contre les violences faites aux femmes et intrafamiliales, renforcement de l’offre de santé, notamment sur le recours à l’IVG

instrumentale et médicamenteuse.


Alors que la pandémie de Covid-19 a exacerbé les inégalités et mis en péril les droits acquis, il nous faudra demain renforcer ses actions. Elles concernent pleinement nos délégations et impliquent la jeunesse, le soutien à la création, l’aménagement urbain et – un sujet que l’on porte depuis longtemps – la mise en place d’un budget sensible au genre qui consiste à évaluer nos politiques publiques au regard de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Mais elles devront également relever d’une exemplarité politique dont nous devons

nous saisir collectivement. Celle, comme le relève dernièrement le Haut Conseil à l’Égalité, de renforcer la place des femmes dans les exécutifs locaux et communautaires, de lutter contre les mécanismes sexistes et inégalités structurelles dans la vie politique, de renforcer la limitation du cumul des mandats pour favoriser le renouvellement des élu.es.


Ces visions pour une société plus juste animent notre travail. C’est ce commun que nous voulons cultiver dans ce mandat,convaincu·e·s comme l’écrivait Benoite Groult que «le féminisme ne se résume pas à une revendication de justice, parfois rageuse, ni à telle ou telle manifestation scandaleuse; c’est aussi à la promesse, ou du moins l’espoir, d’un monde différent et qui pourrait être meilleur.»




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