top of page

Le rêve est à nouveau permis

  • Sophie Lericq
  • 28 déc. 2021
  • 2 min de lecture

ANC n° 318 octobre 2021


Quel plaisir de vous avoir retrouvé lors du forum des associations et du week-end de lancement de la saison culturelle, des Zaza’s et des journées du patrimoine. La ville semblait reprendre sa dynamique et son aura. Nous réitérons notre soutien à tous les bénévoles et acteurs associatifs, sportifs, artistiques et culturels de notre ville et de notre territoire, à nos services aussi ; à tous les métiers que cette crise a touchés d’une façon spécifique

dont nous avons parfaitement conscience.

Les lieux culturels sont rouverts et l’ouverture de saison a dévoilé de nombreuses découvertes artistiques que nous allons pouvoir partager ensemble. Juliette Mant et Benjamin Douba-Paris, nommé conseiller en charge de la culture, ont également

annoncé des chantiers importants à mener ces prochaines années/mois. Le premier aura vocation à lutter contre la paupérisation des artistes et acteurs culturels, la réduction des moyens de la recherche artistique, de la création et de la production en renforçant notre soutien et par la rédaction d’une charte d’engagement autour de la création artistique et un état des lieux des moyens dédiés à celle-ci dans notre ville.

D’autre part, second chantier, celui de poursuivre ensemble notre action sociale et notre

développement «humaniste» par la culture. L’éducation artistique et populaire que nous avons fortement développée ces dernières années demeurera une priorité. Mais il nous faudra aussi nous tourner vers de nouveaux défis que cette crise a révélés : ceux de la transition écologique, de la parité ou de la diversité, pour lesquels l’art et la culture jouent déjà un rôle et peuvent être des révélateurs et des acteurs. Vous le savez dernièrement avec la prise de Kaboul, la culture contemporaine afghane a basculé dans un cauchemar. Aujourd’hui, là-bas, la musique est dorénavant prohibée en public. Éteindre la musique,

c’est imposer le silence et le silence étouffe la démocratie.

Aussi, et ce sera le 3e chantier, nous souhaitons accueillir des artistes réfugiés afghans et

ainsi répondre aux enjeux d’une ville créatrice et accueillante. De belles aventures et de beaux chantiers sont devant nous. La culture est essentielle. Elle est le lien, la pensée, la mémoire, l’espoir dans l’avenir. Le combat est encore long, ailleurs comme ici, pour que la création et l’expression artistique et culturelle demeurent libres et soient une priorité politique. Les politiques culturelles devront être au cœur de notre pacte social et

démocratique local. Pour notre collectif, c’est une évidence et nous portons cette conviction au sein de notre majorité et dans notre ville



Comments


bottom of page