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Mobilisé·e·s pour nos quartiers

  • Sophie Lericq
  • 3 août 2023
  • 2 min de lecture

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont au nombre de 1 514 en France. Ces quartiers se définissent par un critère unique de bas revenu et le fait qu’ils sont composés d’un quart des personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France (1 102€/mois). À Arcueil, les quartiers du Chaperon Vert et des 4 Cités (Les Irlandais - Paul Vaillant Couturier - Cherchefeuille) sont définis comme prioritaires. Plus de 4 400 habitants vivent dans ces quartiers.


Derrière ces chiffres, ce sont en particulier des familles monoparentales, des jeunes qui peinent, des séniors isolés ou encore des foyers qui font face au chômage… Dans ce contexte économique difficile, tout le monde fait face à l’inflation, à l’augmentation des coûts de l’énergie et des produits de première nécessité, la réalité est encore plus redoutable pour les habitants de ces quartiers.


Ce statut de QPV nous donne toutefois des capacités d’action spécifique pour renforcer la cohésion sociale. Cela veut dire agir pour le commun et le collectif, mais n'exclut pas les initiatives qui permettent à l'individu de s'émanciper, se réaliser, s'autonomiser. Cela s'illustre par l'accompagnement des jeunes par la Mission locale, par la présence du médiateur scolaire au collège, à Jean Macé et ODG par des dispositifs comme le Programme de Réussite Éducative. Des actions culturelles comme Démos, associatives, de santé, ou encore d’aménagement - avec le réaménagement du parc Eric Satie…


Il oblige aussi les bailleurs comme Valdevy ou Valophis à investir contre une exonération de taxe foncière pour le vivre ensemble. Ce n’est malheureusement pas toujours à la hauteur. Nous entendons votre mécontentement à ce propos.


Aujourd’hui, nous sommes très inquiets, car le gouvernement travaille sur une nouvelle carte des quartiers prioritaires et nous laisse penser que ces quartiers (comme 150 autres) sortiraient de ces dispositifs. C’est un scandale, car les difficultés sociales perdurent dans ces quartiers, même si nous y avons aussi, comme au Chap’, créé les conditions de mixité. Pire, nous voyons apparaitre des vulnérabilités importantes dans le quartier du bas d’Arcueil.


Arcueil tire sa force de sa mixité et de ses politiques sociales, éducatives et culturelles volontaristes. Nous avons besoin de maintenir les moyens de l’État pour nous y aider. Mobilisons-nous pour les garder !


ANC - Mai 2023

 
 
 

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