La situation est grave.

L’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les actes indignes d’Elon Musk, et le virilisme affiché par certains grands chefs des réseaux sociaux ne sont pas des faits isolés. Ces événements s’inscrivent dans une montée inquiétante des populismes et des autoritarismes à travers le monde. La réunion des leaders populistes internationaux pour célébrer le retour de Trump à la tête de la première puissance mondiale illustre cette dérive.

La situation est grave. Les premières victimes des régressions annoncées sont toujours les mêmes : les femmes, les personnes LGBTQA+, les minorités et les populations les plus vulnérables. Les droits durement acquis, comme l’accès à l’IVG ou les protections contre les discriminations, sont remis en cause, ouvertement et sans ambiguïté.

La situation est grave. Les discours populistes, aux États-Unis comme en France, sapent la confiance dans les institutions, remettent en question la légitimité des décisions politiques et alimentent un climat de défiance généralisée. Françoise Giroud l’avait bien résumé : « Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? » Aujourd’hui, cette phrase résonne plus que jamais.

La situation est grave. Alors que l’urgence climatique est indéniable, les populistes, à l’image de Trump et de ses slogans « forer, forer, forer », continuent de nier l’évidence. En France, les sénateurs de droite votent la coupe des crédits pour l’Agence du bio, c’est totalement incompréhensible et injuste. Protéger l’environnement, c’est pourtant protéger les plus pauvres et les plus précaires qui subissent les premières conséquences du dérèglement climatique, et de la malbouffe.

Face à cette situation, il est de notre devoir de résister et de proposer une alternative. Notre collectif Réinventons Arcueil Ensemble refuse de céder à la résignation. Nous croyons en une société où chacun a sa place, où les droits sont respectés, et où l’avenir se construit collectivement. 

Dans ce moment difficile, nous choisissons l’espoir, la coopération et les synergies. Nous choisissons la mobilisation. Notre ville a cette énergie de résistance et de rassemblement fédérateur. D’ailleurs, nous l’avons déjà prouvé : en janvier 2014, des milliers d’habitants ont défilé dans nos rues pour refuser l’arrivée d’un candidat du Rassemblement national dans notre ville.

Aujourd’hui, nous affirmons que le combat continue. Ensemble, défendons haut et fort la solidarité, l’égalité, la justice et la protection de notre planète.

Ensemble, rentrons en résistance !