Le nouvel Hôtel de ville est livré...
- Sophie Lericq
- 28 août
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 août
Pour aller plus loin
Depuis le 20 août, le nouvel Hôtel de Ville est ouvert .Il était nécessaire d’agir : certains agent·es travaillaient dans des conditions très difficiles — chaleur l’été, froid l’hiver, infiltrations d’eau. Une décision a donc été prise par notre majorité pour y remédier.
Beaucoup de questions et d’inquiétudes demeurent.
→ Cette vidéo apporte des éléments de réponse.
→ Tout d’abord, difficile de parler du coût sans rappeler l’alternative qui existait avant notre élection : le projet Doumer :
Une tour de 10 étages qui faisait grogner une partie de la ville
330 logements concentrés sur Barbusse,
et dans le cadre de ce projet urbain : un nouvel Hôtel de Ville couplé à la reconstruction du Centre Technique Municipal au pied de l’aqueduc.
Ce projet aurait :
coûté plus de 43 M€,
pris 4 ans à se réaliser,
imposé aux agent·es deux déménagements dans l’ancien hôtel de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre (CAVB) que nous aurions loué pendant ces périodes transitoires.
→ Nous avons choisi une autre voie : rénover l’ancien hôtel d’agglomération CAVB, à 150 m de l’actuel, pour 26 M€.
Résultat :
un seul déménagement,
moins de coûts,
moins de délais.
→ Ce nouvel Hôtel de Ville, c’est une économie par rapport à l’ancien projet, mais aussi une source d’économies à long terme. En regroupant tous les services dans un bâtiment rénové et isolé, nous réduisons les frais d’assurance, d’entretien et d’énergie.
Exemple : la facture énergétique du Centre Technique Municipal s’élevait à 96 000 €/an en 2022. C’est une belle économie de fonctionnement.
→ Contrairement à ce que certains affirment, ce projet ne fragilise pas nos finances.
La dette d’Arcueil est de 961 € par habitant — bien en dessous de la moyenne nationale, et très loin de certaines villes du Val-de-Marne comme Saint-Maur (2700€) ou Chennevières (2600€).
Notre capacité de désendettement est de 4,5 ans, loin aussi du seuil d’alerte de 12 ans.
Et nous avons continué d'investir en 2025 :
isolation de l’école Jean Macé,
végétalisation de la cour Kergomard,
réfection du mur Signac,
aménagement du parc Satie,
lancement de la future cuisine centrale…
C’est un projet responsable : isolation thermique extérieure, meilleures performances énergétiques, empreinte carbone réduite. Et c’est un service public mieux situé : au cœur de la ville, à côté de la médiathèque, du collège et de la Maison des Solidarités. Enfin, c’est aussi une question d’accueil et de confort : un grand parvis, des cheminements piétons sécurisés, plus de dignité et de confort pour celles et ceux qui viennent faire valoir leurs droits, rencontrer les services sociaux, se marier ou refaire leurs papiers.
→ Ce projet est aussi le fruit d’un travail collectif.
Depuis 2020, il y a eu des réunions publiques, ateliers, questionnaires, balades urbaines, exposition, lettres aux habitants, articles dans l’ANC. (Bilan de concertation)
→ Le travail a commencé entre élus dès l’automne 2020, avec une étude indépendante pour éclairer la décision.
→ Puis en 2021 : une présentation publique, un débat d’orientation budgétaire, et sept votes au Conseil municipal de 2021 à 2024.
C’est ce qu’on appelle une décision mûrie, débattue et validée démocratiquement.
→ Aujourd’hui, l’Hôtel de Ville est livré. Les services sont regroupés, les agent·es travaillent dans de meilleures conditions, les habitant·es sont mieux accueilli·es, et le service public est plus efficace et plus proche. C’est un choix responsable, préparé avec vous, au service de toutes et tous.
















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